Ce blog explique à longueur de billets que les sciences du management et l’économie sont des sciences de la manipulation, une forme de totalitarisme par lequel le petit nombre exploite le grand nombre. Mais pourquoi devrait-il en être autrement ?
À y bien réfléchir, il n’y a rien d’étonnant là dedans : ces sciences sont enseignées à ceux qui doivent diriger les autres, et non à ces derniers. Pourquoi devraient-elles tenir compte de leur intérêt ?
En fait, elles sont paresseuses. Comme le montre les crises, les désastres écologiques qui menacent l’espèce entière, et les réserves de plus en plus grande de The Economist vis-à-vis de la liberté du marché, les gains que le parasite tire de la société ne sont que de courte durée, il s’expose à des déconvenues. Il serait bien plus efficace pour lui s’il contribuait à l’édifice social. Pour cela il lui faudrait modifier une seule hypothèse de sa science : considérer la société comme intelligente.
Compléments :
- Dernier billet sur le sujet : Parler d’une seule voix.
- The Logic of Collective Action (pourquoi le petit exploite le grand).
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