J’ai fait une liste de stratégies de vote aux européennes, toutes sans rapport avec les programmes politiques. Du nouveau me fait préciser le tir : 1) les stratégies d’opposition à l’UMP ne marchent pas (PS, MoDem) ; 2) selon un sondeur parlant à la radio, le votant aurait un petit faible pour les partis qui s’intéressent à l’Europe ; 3) mais notre vote n’a peut-être aucune importance : qui que nous élisions, il se comportera comme n’importe qui d’autre…
Les votes du parlement sont imprévisibles, parce que les parlementaires ont une grande liberté de choix, étant peu attachés à une logique de parti ou de bloc, et ne suscitant pas l’intérêt du journaliste. « Une sorte de laboratoire d’un espace public européen à venir. » Le parlement européen a des caractéristiques et un comportement infiniment plus démocratiques que ceux des parlements nationaux :
- Du fait de la dilution relative des représentations nationales, il obéirait de moins en moins aux « logiques nationales » (sauf en ce qui concerne l’Angleterre et l’Allemagne).
- Il est contraint au compromis (donc à prendre en compte un grand nombre d’opinions) à cause 1) d’une absence de groupe dominant, et 2) d’une définition intransigeante de la majorité.
- Peut-être y aurait-il, au moins parfois (l’article parle d’un second amendement anti-Hadopi), « un refus de céder aux États » ?
Manifestation d’une valeur fondatrice de l’Europe : dépasser le concept d’état ? Le comportement des députés en ferait-il les premiers Européens ?
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