De la "fable" de l'attentat de Karachi, par Eva Joly s’interroge sur la logique des réformes gouvernementales à la lumière de l’enquête sur l’attentat de Karachi. Je vois à cet attentat un autre intérêt pédagogique :
Une thèse possible est qu’il a résulté du mécanisme suivant :
- Jacques Chirac coupe les versements de commissions occultes au gouvernement pakistanais, contreparties d’un contrat militaire. Ces commissions donnent lieu à des rétro commissions qui alimentent la campagne d’Edouard Balladur. Subtil.
- Conséquence imprévue, les militaires pakistanais rappellent la France à ses devoirs par un attentat « terroriste ».
Cette histoire mériterait d’être vraie. Parce qu’elle illustrerait un trait aussi caractéristique de la France que la perfidie est propre à l’Angleterre. Une manœuvre élégamment traitresse, un évident échec et mat, conçue par une élite pétrie de sa supériorité intellectuelle, pour servir ce qu’elle croit l’intérêt supérieur (le sien), et qui nous explose à la figure. Par la faute d’une incompréhensible omission du dit esprit supérieur.
C’est de là que nous tenons l’image d’un peuple arrogant et stupide.
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