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vendredi 14 août 2009

Allemagne, USA, capitalisme

Une étude datant de 95 : 83% des dirigeants allemands disent que l’entreprise appartient moins à l’actionnaire qu’aux « parties prenantes » dans leur ensemble (actionnaires, employés et clients), 60% qu’il est plus important de ne pas licencier que de verser des dividendes, aux USA, 90% en faveur des actionnaires, et 75% pour les dividendes.

Ces bizarreries culturelles ont leurs dérives propres : les grandes entreprises allemandes sont tentées de contrôler les parties prenantes (espionnage et corruption), les américaines, elles, tendent à satisfaire leurs actionnaires en faisant preuve de créativité dans leur comptabilité (pour un récent, mais modeste, exemple : Magic numbers). En outre, n'auraient elles pas acquis une haine durable pour l’homme ? La crise les aurait fait licencier plus qu’il n’était nécessaire, et elles tarderaient à réembaucher (The sun also rises).

Tant qu’elles n’auront pas compris que sans marché elles ne sont rien et que les clients sont des employés, la crise risque de durer...

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