Film japonais de fantômes. Bizarrement, c’est une adaptation d’un livre écrit par un Occidental (Lafcadio Hearn), qui, lui-même, avait repris des contes japonais. N’y a-t-il pas de littérature japonaise du conte fantastique ? à l’époque, seul ce qui avait été touché par l’Occident était-il bon ?...
J’ai l’impression qu’il y a eu une mode du film de fantômes au début des années 60 (cf. Les contes de la lune vague). Dommage qu’elle ne se soit pas poursuivie. Qu’est-ce que cela signifiait par rapport à l’humeur japonaise de l’époque ? Montrer au monde ce que le pays avait de plus aimable ?
Au fait, qu’est-ce qu’une histoire de fantômes ? Au début je trouvais ces fantômes peu sympathiques : ils ne pardonnent pas les faiblesses humaines. Il n’y a pas de rédemption. Mais les fantômes occidentaux, à y bien réfléchir, fonctionnent sur le même principe. Le rôle des fantômes est-il de nous hanter ? La nature nous fait commettre des actes que la morale réprouve et nous sommes poursuivis par notre conscience ? Peut-être, aussi, le fantôme n'est-il pas que le fruit du mal et de l'erreur, il peut être poursuivi par le sentiment de l'injustice, ou être inquiet de ne pas avoir fait ce qu'il aurait dû (le clan Heiké qui hante les lieux d'une bataille où il a péri dans l'honneur) ? Alors, doit-on regretter la disparition des fantômes ?
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