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vendredi 21 août 2009

Les derniers jours du monde

Ce film m’a fait penser à Soyez sympas, rembobinez de Michel Gondry. Il y a à la fois le bricolage et la parodie déglinguée de grands films. L’esthétique de la déglingue, une nouvelle mode ?

Hollywood se pensait indestructible, inapprochable, lui, ses décennies d'expérience, ses talents, ses stars, ses professionnels sans égal des moindres métiers du cinéma, et ses budgets colossaux. Eh bien, nous l’attaquons là où il est le plus fort, le film sur l’apocalypse, et nous lui prouvons qu’il lui manque l’essentiel : l’art. Car l’art c’est Français. Pour comprendre ce qu’est l’art, il faut nous regarder à l’œuvre : 0 moyens, aucun métier, une parfaite désorganisation, aucun talent, et un génie affirmé avec force.

Complément tardif :

  • à y bien réfléchir, il me semble que je reproche à ce film est ce que j'appelle le parasitisme. C'est-à-dire refuser les règles de la société, leur substituer ce qui arrange un individu donné (= parasite). Autrement dit, ma pensée serait la suivante : dans l'art comme ailleurs, innover est bien quand il transcende les règles existantes, il ne l'est pas quand il les détruit, au profit du petit nombre, et au détriment du reste de la population. Une variante de cette réflexion : Intermittents du spectacle.

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