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mardi 8 septembre 2009

Biohacking

Hacking goes squishy m’apprend que le bricoleur individuel peut désormais modifier le patrimoine génétique d’organismes et en créer de nouveaux. Les outils pour cela sont dans le domaine public et ne coûtent pas cher. Des compétitions de bricolage génétique sont d’ailleurs organisées. Pour se faire la main, l’apprenti lira les revues scientifiques : il y trouvera le génome des agents des principales maladies.

The Economist se réjouit du potentiel d’innovation que nous réserve la démocratisation des outils de manipulation génétique, et espère que le régulateur n'aura pas la main trop lourde.

On ne peut qu’attendre avec impatience les résultats de cette nouvelle vague d'innovation, quand on songe à ce qu'elle a donné ailleurs : virus et spam Internet, bulle et crise financière, la bombe atomique (un peu erroné : la science atomique n’est pas encore à la portée du bricoleur), etc.

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