Des chercheurs analysent le comportement des pays émergents (Fear of appreciation in emerging economies). Ils montrent que la stratégie de dévaluation de leur monnaie, un des coupables soupçonnés de la crise, est là pour durer.
Cela semble signifier que :
- Les pays émergents veulent maintenir en excédent leur balance du commerce. Et, si j’en crois la radio, le Japon veut se joindre au bloc asiatique.
- L’Amérique (et l’Angleterre), qui veut exporter sa crise, ne peut le faire que vers l’Australie, la Nouvelle Zélande, et la zone euro, pays de banque centrale non interventionniste.
- Cela donne un « dilemme du prisonnier ». En dehors de l’Australie, la Nouvelle Zélande et la Zone Euro, chacun essaie de parasiter l’autre. En particulier, l’attitude des pays émergents force le reste du monde au déficit. Ce qui n’est pas viable. Tout ceci ne peut se terminer que par une crise ?
Quelques réflexions :
- Il n’est pas certain que la crise survienne rapidement : la logique des pays émergents est d’acheter la dette des ex pays développés, ce qui encourage ceux-ci à ne pas se réformer.
- Zone euro = dindon de la farce ? Elle prend la crise de plein fouet, va-t-elle adopter un front uni ? (La logique allemande, par exemple, n'est-elle pas celle de l’excédent ?)
- Alors, avenir hostile qui ne sera pas tendre pour les faibles ? La France devrait-elle reprendre un peu de force, une pensée un rien autonome, redevenir un petit peu une nation ? Mais le peut-elle encore ? Alors, à chacun de prendre son sort en main ?
Compléments :
- Mes recommandations de crise Crise : que faire ? reconstruire le lien social pourraient-elles lui survivre ?
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