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lundi 12 octobre 2009

Les Américains contre l’état

Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi la crise a rendu l’Américain encore plus fâché avec l’état qu’il l’était auparavant. Je viens de découvrir qu’il avait raison : le fonctionnaire américain tend à être étonnamment riche et peu compétent :

With overtime, one tenth of the police in Massachusetts made more than the governor’s annual salary in 2006, according to the Boston Globe. Including benefits, the average employee of New York City makes more than $100,000, according to Forbes, while some Californian prison guards “sock away $300,000 a year”.

And what do taxpayers get for their generosity? The bad bargains get all the publicity. Union contracts force the postal service to pay thousands of unneeded workers to do nothing. In New York, public-school teachers who can’t be trusted to teach but can’t be sacked either are paid to sit and do crosswords.

L’Américain est-il incapable d’être un bon bureaucrate ? C'est pourquoi il pense que les bureaucraties sont à abattre ?

En tout cas, il y a peut-être une explication à son inefficacité : pour qu’une administration fonctionne, elle demande de ses membres qu’ils fassent passer l’intérêt collectif avant le leur, si ce n’est pas le cas, ils ont un formidable outil pour essorer les ressources de la nation. Une culture individualiste ne peut avoir d’administration.

Compléments :

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