Surprise ce matin d’entendre un programme unique « mur de Berlin » sur les radios publiques (sauf RFI, qui avait son mur à elle).
Ça m’a fait penser à une grève, ou à la télévision d’état des années 60, où les programmes étaient parfois interrompus par des émissions spéciales. Le service public retrouverait-il son rôle d’éducateur de la pensée populaire ?
Drôle d’anniversaire, d’ailleurs. Il est curieux de parler de la disparition d’un régime, au milieu d’une crise. Tout est par terre, les illusions du communisme, mais aussi celles du capitalisme. Et le monde ne semble pas forcément moins menaçant depuis qu’il est devenu « multipolaire », à pôles aux réactions incertaines.
Et si la question du moment était celle que semblent se poser les ressortissants de l’est : ce qui est le mieux entre être considéré comme un inférieur soumis au risque de chômage dans une société matériellement riche et être un égal à la situation triste mais assurée dans une société dirigiste ?
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