The tyranny of the majority. L’Amérique fait un gros usage de la démocratie directe, dont elle a importé les techniques de Suisse :
Au 19ème siècle la politique américaine tendait à être dominée par la corruption et les « intérêts spéciaux » des grandes entreprises, la démocratie directe semblait un moyen d’éviter ce vice. Elle l’aurait été jusqu’en 1978. Aujourd’hui elle serait « devenue l’outil de ces mêmes intérêts spéciaux qu’elle était destinée à contrôler, et une entrave au fonctionnement efficace d’un réel processus démocratique ». Des réformes seraient en cours.
Prolongement de ce qui précède et de la réflexion de M.Crozier (Le mal américain) : un univers individualiste, où la contrainte sociale est minimale n’est-il pas menacé par le chaos ?
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