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dimanche 10 janvier 2010

Albert Camus

J’ai lu quelques livres de Camus, il y a vraiment très longtemps. Je n’en ai pas gardé grand-chose sinon le sentiment d’une sorte de bercement de l’esprit agréable. Caligula, découverte plus récente, injonction d’un ami, m’a semblé prétentieux, sans grand intérêt. Pas d’autre souvenir.

De ce que j’entends ou lit, au hasard et sans désir d’approfondissement, sort plus que le portrait de Camus, l’image de sa confrontation avec Sartre et Beauvoir, et l’intelligentsia parisienne.

D’un côté un homme du peuple qui n’a jamais renié ses attaches, de l’autre l’inquisition de la bien pensance intellectuelle bourgeoise qui sait ce qui est bien et mal et condamne sans appel.

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