On a oublié aujourd’hui que le Japon a terrifié l’Occident. Et puis soudainement, plus rien, que s’est-il passé ? To lose one decade may be misfortune...
Au cœur du problème semble avoir été une bulle immobilière. Fin 89, la bourse atteint un pic (près de 4 fois son niveau actuel). Ce qui s’est passé alors a quelque-chose d’extraordinaire : ce ne fut pas une crise, mais une sorte de déclin sans douleur et sans fond. La société semble avoir absorbé le choc sans rien faire pour le refuser, au contraire :
Une des premières bulles à éclater (…) a été psychologique : la confiance. Au lieu d’être mécontents, les gens ont perdu la foi dans les prouesses économiques du Japon. (...) Les grands exportateurs ont été forcés de se restructurer et ont vécu une longue phase de prospérité de 2002 à 2007. Mais les entreprises de secteurs économiques plus protégés de l’économie nationale s’en sont mal tirées, la rentabilité, les salaires et l’investissement ont décliné. (...) la proportion d’emplois à plein temps a baissé de presque 80% de la population active en 1990 à 66% en 2007. (...) Une faible culture d’emprunt signifie que les gens ont été forcés de dépendre de plus en plus de leurs économies (…) mais au fur et à mesure que la société vieillit, les réserves d’économies se sont réduites
Différence culturelle ? L’Occident évolue par crises fréquentes, l’Orient par expansions frénétique suivies de replis ?
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