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lundi 4 janvier 2010

Que m’achète-t-on ?

L’idée suivante vient de me traverser la tête :

Depuis le début de ma carrière, je suis confronté à un dilemme que je ne comprends pas : j’explique que je suis un homme de techniques, que je vends mes services ; or on ne veut pas acheter mes services, des heures de conseil, mais m’employer, donc contraindre mon existence, certains vont jusqu’à me proposer une partie de leur entreprise.

Cela ressortirait-il à un problème culturel : acheter / vendre des services est le propre d’une culture individualiste, où l’émotion n’entre pas dans la relation humaine ; une culture où le lien social est fort s’attache ce qui lui plaît ?

Question suivante : suis-je un individualiste qui ne s’attache pas ? Ce qui est sûr est que je n’ai pas les mécanismes de défense adaptés à la vie en société française. Je sais la transformer, mais pas ne pas me faire imposer des contraintes insupportables.

Alors, pourquoi ne suis-je pas parti aux USA ? Peut-être parce que ce qui m’intéresse le plus est de résoudre des problèmes sociaux, que l’on ne trouve pas en aussi compliqués dans une société individualiste. Et peut-être aussi parce que je suis attaché à la culture française.

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