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mercredi 17 mars 2010

Les trois jours du Condor

Film de Sidney Pollack de 1975.

Un film illustrant une des caractéristiques culturelles de l’Amérique : la fin justifie le coup tordu, y compris de flinguer ses propres collègues, dont le travail menace ce que l'on juge être le bien supérieur.

Malheureusement pour l’intérêt du film, il est très en deçà de la réalité. Car c’est généralement avec la planète que jouent les « innovations » de l’élite américaine bien pensante. Les armes de destruction massive irakiennes et la relance du fondamentalisme musulman, n’en sont que de modestes exemples.

Compléments :

  • Comment Al-Qaïda et quelques guerres au cœur de l’Europe ont résulté du désir d’ennuyer l’URSS en Afghanistan : ELSÄSSER, Jürgen, Comment le Djihad est arrivé en Europe, Xenia, 2006. La Burqa en aurait été une conséquence imprévue : Voile intégral.
  • Le même trait culturel, ailleurs : Lehman Brothers.
  • Mon billet Liberté de la presse relate une histoire qui entre dans la catégorie de celle du Condor : coup tordu monté par un sous-traitant de l'armée, responsable de la collecte d'informations sur l'ennemi. Contrairement à ce que dit le film, il n'y a pas une (autre) CIA au sein de la CIA, il semble que chaque Américain soit potentiellement une CIA à lui seul.

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