Il va bien falloir réduire les déficits des États occidentaux, et cela signifie de grosses économies de la part des services publics.
Or, ceux-ci ne l’entendent pas de cette oreille, et c’est chez eux que se sont maintenus les syndicats. Ailleurs ils ont été victimes de la globalisation.
The Economist observe qu’ils ne sont pas prêts à se laisser faire. Ce qui est peut-être compréhensible : la raison pour laquelle le public devrait payer pour les erreurs du privé n’est pas immédiatement évidente.
La solution au dilemme serait celle avancée par M.Rocard, dans le cas des retraites françaises : négocier.
Compléments :
- Comme d’habitude, The Economist semble très remonté contre les syndicats. Il se réjouit de leur disparition dans le secteur privé. Mais, si j’en crois Mancur Olson, il ne peut pas y avoir de grève sans syndicat (des personnes isolées ne savent pas s’organiser). The Economist serait-il contre le droit de grève ? Par ailleurs, il ne semble pas que les entreprises, au moins les grandes, aient un comportement particulièrement citoyen… Et les populations qui n’appartiennent à aucun de ces lobbies sont fort mal.
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