EDF semble bien avoir l’intention que je lui prêtais : profiter de son monopole français pour poursuivre une politique d’expansion internationale coûteuse.
"Faute d'investissements suffisants, le réseau de distribution d'EDF est en piteux état. Particulièrement en zone rurale. Pis, son mauvais entretien le rend de plus en plus vulnérable aux aléas climatiques"
A périmètre et change constants, l'activité recule de 1,6 %, en raison d'une baisse des prix de l'électricité et du gaz à l'étranger. En France, le chiffre d'affaires progresse au contraire de 1,4 %, la demande ayant été stimulée par un climat rigoureux.
Était-il judicieux d’accumuler autant de dettes pour un tel résultat ?
Analyse du portefeuille d'activité classique : j'utilise ma vache à lait, sur laquelle je suis en situation de monopole, pour financer ce que je pense être mes produits "stars", ou du moins ceux qui offrent une perspective intéressante.
RépondreSupprimerMoralité : ce sont les clients français qui payent, soit dans la dégradation de la qualité de leur service, soit des hausses de tarifs pour éponger les dettes contractées.
Nous sommes en plein milieu du guet : EDF n'est plus complètement publique, et s'offre la possibilité de conquérir de nouveau marché, sans elle-même mis en concurrence sur son marché domestique. Trop facile. Dans ce contexte, il n'est d'autres solutions que d'aller jusqu'au bout et de nous permettre de manifester notre mécontentement de la meilleure façon qui soit : en passant chez la concurrence.
PS : on pourra répondre que la libéralisation du marché local de l'électricité a commencé. Soit, mais il est clair qu'on n'en est qu'aux balbutiements.