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mardi 22 juin 2010

Bérézina footballistique

Hervé Kabla a bien joué, mais il a perdu. Il avait vu que le Mexique et l’Uruguay ne feraient pas match nul, ce qui laisserait la place à la France de se qualifier. Le début était juste, mais pas la fin.

En tout cas, le spectacle international qu’a donné l’équipe nationale est affligeant. Y a-t-il là quelque chose de la situation de notre pays ?

J’écoutais ce soir un morceau d’émission sur la défaite de 40 que la France de l’époque avait vue comme la sanction méritée des désordres de la troisième république (et même de la république tout court), et je me demandais si l’on n’était pas à nouveau aux prises de mêmes forces de dislocation… 

5 commentaires:

  1. Bonjour,
    Je ne suis pas un grand fan de foot.
    Cependant, je n'ai pu passer à côté de cette "affaire".
    Du peu que je sais, il apparait que les changements qui auraient nécessaire à une époque, notamment d'entraineur (euro 2002 je crois), n'ont pas été fait, pourquoi ? C'est une bonne question.
    Ce qui m'intéresse le plus, c'est de voir si cette "crise" du football va avoir un effet levier sur les changements nécessaires, président, mode de fonctionnement, etc...
    Je commence à avoir la sincère conviction que sans crise, pas de changement, mais qu'une crise n'entraine pas nécessairement un changement. (J'entends un changement de type II, une évolution du système).

    Heiwanobushi

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  2. C'est vrai que la crise est bonne pour le changement. Et que souvent on ne peut rien faire sans.
    Sans connaître le fonctionnement de la fédération de football, je me suis demandé si elle n'avait pas été victime du mal de beaucoup d'entreprises: une prise de pouvoir par des dirigeants plus intéressés par les avantages de leur fonction que par le football...

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  3. Ce n'est que du foot, et la crise des équipes européennes est plus large qu'on ne le pense: même vent de rébellion au Royaume-Uni, Italie éliminée sans discussion (dernière de son groupe).

    Le football est décidément un sport sud-américain!

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  4. Ah ah... quel intellectuel brillant que ce Kabla.
    Pourvu qu'il vienne relire ses âneries alors qu'il ne reste "que" 3 équipes européennes sur 4 demi-finalistes !

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  5. :) effectivement, commentateur sportif est un métier risqué. Mais l'Uruguay n'a pas dit son dernier mot...

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