Mon billet sur le « président qui rétrécit » m’a laissé insatisfait. Billet sans rebond. N.Sarkozy fini ?
Depuis d'autres idées me sont venues : N.Sarkozy ne serait pas arrivé aussi loin, et après un tel parcours du combattant, s’il n’avait pas eu des qualités.
Sa manœuvre anti manœuvre anti-Woerth est risquée, mais peut-être pas inefficace : elle lui a permis de moucher un grand nom européen, Mme Reding. Il a ainsi démontré qu’il avait une trempe inconnue du politicien commun (ce qui lui vaut l'admiration des Anglo-saxons).
Comme tout champion, N.Sarkozy a une intuition que ne comprend pas, ou trop tard, la raison. Mais de quoi est-il champion ? De ce qu’il a démontré ces trente dernières années : un type de manœuvre politique en environnement emberlificoté, opaque, traître, et partisan ? En tout cas, il est probable qu’il cherche, à tâton, à se ramener à des conditions qui lui soient favorables. Comme B.Obama, dont il est l’opposé, il découvre peut-être que le salut n’est pas dans son programme électoral, mais dans sa personnalité.
Compléments :
- J’ai remarqué que nos forces sont généralement ce que nous haïssons le plus de notre personnalité. Obama est froid et calculateur. Sarkozy crée un mouvement désordonné qui pousse ses adversaires à la faute.
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