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jeudi 9 septembre 2010

Drogué à la nourriture

« il y a maintenant des preuves irréfutables que les nourritures qui contiennent un taux élevé de sucre, de graisse et de sel (…) peuvent modifier la chimie du cerveau de la même façon que le font des drogues qui créent une forte dépendance, comme la cocaïne et l’héroïne ».

« des niveaux faibles de dépendance existent ». « ce sont ces faibles niveaux qui sont réellement préoccupants » « l’enfant qui semble en bonne santé et qui a besoin de 3 coca-cola par jour ».

La recherche montre de manière surprenante qu’un certain type de nourritures provoque les mêmes dépendances qu’une drogue. Il semblerait que les entreprises qui les produisent en aient été conscientes. Ce qui laisse croire que l’on aura bientôt une vague de procès du type de ceux qu’ont subi les fabricants de tabac.

Drôle de monde où l’on s’allège si facilement de sa conscience. Edgar Schein dans Corporate culture survival guide fait de cette inconscience un composant de la culture américaine :
Dans une société hautement morale, la réalité est souvent définie par le code moral commun, tandis que dans une société hautement pragmatique, tout finit en justice. En d’autres mots plus la société est pragmatique plus le mécanisme de résolution de conflits pour ce qui est vrai (ce qui s’est réellement passé) finit dans une cours de dernier recours basée sur la jurisprudence et l’histoire.
Aux USA, ce qui définit ce qui est permis est la jurisprudence : tant qu’il n’y en a pas, liberté totale ? 

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