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dimanche 26 septembre 2010

Ingénieur mal aimé

Une émission de la BBC, ce matin, se demandait pourquoi l’ingénieur, qui a fait la fortune de l’Angleterre, n’est plus aimé.Réponse d’un interviewé : « faire » n’intéresse plus.

Il me semble effectivement que ce qui plaît, notamment au surdiplômé, n’est plus de créer, mais de diriger. D’où le développement spectaculaire des écoles de commerce et des MBA.

Cause de cette mode ? Il est tentant de voir un parallèle avec le triomphe de l’individualisme. Pour celui qui ne pense qu’à son intérêt, une carrière de dirigeant rapporte bien plus et avec beaucoup moins d’efforts que le parcours du combattant de l’innovateur ou de l’entrepreneur - qui doivent transformer la société pour réussir. En outre, elle gratifie immédiatement la soif matérialiste moderne.

Compléments :
  • Exemple annonciateur de la victoire de ceux qui exploitent sur ceux qui font : La fiancée du pirate.
  • Dans un monde ou « faire » n’est pas noble, on ne travaille que sous la contrainte. D'où lutte des classes peu créative, et pauvre humanité. 

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