The Economist se demande ce que cela fait d’appartenir à une entreprise achetée par des Chinois.
La Chine achète pour des objectifs stratégiques nationaux, et sans vraiment compter. Culture compliquée, qui semble tuer les meilleures volontés et provoquer le départ rapide des équipes acquises (« à plus long terme l’ADN des entreprises chinoises – un certain sens d’une mission, consensus, déférence, et opacité – peut poser des problèmes ». « Les décisions prenaient des moins même pour les choses les plus simples. »). Résultat : des acquisitions qui doivent lui coûter excessivement cher.
Curieusement, ce que dit l’article ressemble beaucoup à ce que l’Amérique percevait de la France il a quelques décennies. La France aussi achetait pour des motifs stratégiques, et avec peu de succès. Elle aussi était représentée par des nuées de grands commis de l’État non décisionnaires, peu familiers des affaires et obéissant à des rituels déroutants.
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