Mon billet sur la prise de contrôle de l’humanité par le capteur vient d’un dossier de The Economist. (Premier article : It's a smart world.) En tant qu’ancien informaticien, ancien étudiant de « contrôle des systèmes »… je me réjouis que mes passions passées aient un avenir aussi souriant. Je pensais que mes semblables seraient vite transformés en dinosaures par des champs économiques nouveaux (sciences de la vie…). Pour être honnête, le règne du capteur n’est pas pour demain : les résistances qu’il aura à affronter sont colossales. Mais il soulève des questions intrigantes :
- L’économiste Elinor Ostrom aboutit à un modèle de gestion de « biens communs » par autocontrôle de la société par elle-même. L’invasion du capteur est elle le signe annonciateur de ce communisme final ?
- Qui contrôle le capteur ? Si c’est un homme ou un groupe d’hommes, ou, encore, si la technique n’en fait qu’à sa tête, nous y avons perdu notre liberté. Les capteurs doivent donc être dirigés par « la démocratie ». Mais le concept n’est pas bien au point, puisque trop souvent des groupes d’hommes arrivent à rançonner une partie de la société.
- Ceux qui nous imposent le changement ne le subissent pas. Les promoteurs du libre échange, par exemple, sont des commerçants, nous sommes leurs marchandises. Mais s’ils pâtissent de leurs changements, ils pourraient gagner en modération. L’inquiétude vis-à-vis du capteur de The Economist – Jeanne d’Arc du libre échange - me semble aller dans mon sens.
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