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jeudi 4 novembre 2010

Hypersarkozysme

J’explique que nous interprétons les ordres d’un dirigeant en fonction d’un stéréotype simpliste que nous avons de lui. Un DG qui travaille avec l’administration me dit qu’elle fait de « l’hypersakozysme ». Elle perçoit notre président comme le diable et s’applique à reproduire ce qu’elle croit être son intention.

Hypersarkozysme fait réagir un universitaire. Son président est un « ancien Trotskyste », « qui se prend pour un patron d’entreprise », et qui dirige l’université en tyran, dans une joyeuse confusion (il est à la fois président de l’université et de sa fondation, les moyens de l’une et de l’autre n’étant plus très bien séparés). Son obsession est de trouver de l’argent (« tout le monde doit payer ») pour recruter des « stars ». Il s’était adjoint un spécialiste du talent universitaire, mais lorsque ce dernier a découvert que l’université en était riche, qu’il suffisait de le faire connaître, il fut « vidé ».

Le président divise pour régner. « il a monté les quadra contre les autres ». Mais il rencontre « une opposition systématique » d’une minorité qui conteste pour contester. Quant à la majorité, elle est silencieuse : « on ne peut pas être complètement contre », mais elle a peur d’un coup de Jarnac.

On se croirait en France. 

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