Il y a quelques temps je lisais ce que disait un dirigeant de Google, qui encourageait son pays à développer les innovations américaines, plutôt que de défendre des secteurs économiques dépassés par la concurrence étrangère.
Je soupçonne effectivement que c’est comme cela que l’on sortira de la crise. Il faut regarder le savoir faire de chaque entreprise et nous demander ce qu’il a d’original et en quoi il pourrait être utile à l’homme, et, donc, que faire pour cela.
L’économie de marché, c’est l’échange. Plus je produis de choses originales, plus je peux échanger. Mais pour cela plus j’ai besoin que l’autre produise de choses que je ne sais pas produire – sinon il n’aura rien à échanger avec moi. Tout le monde y gagne. C'est magique. C’est ce qu’a découvert Jean-Baptiste Say il y a déjà fort longtemps.
Compléments :
- Ce savoir-faire n’est pas forcément « l’innovation de rupture » à laquelle pense Google. Beaucoup de très grandes innovations ont été organisationnelles (comme la grande surface), et tout le succès allemand est basé sur une amélioration continue à petits incréments, qui finit par construire des avantages indestructibles.
- SAY, Jean-Baptiste, Cours d’économie politique et autres essais, Flammarion, 1996.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire