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vendredi 3 décembre 2010

Donatien Laurent

Hier, j’entends des bribes des recherches de Donatien Laurent, ethnologue de la Bretagne, chez France culture.

Les chants bretons retiendraient avec précision de très anciens événements. Raison : s’il y a oubli du chanteur, il est corrigé par l’assistance.

Ceci rejoint-il une remarque de Michel Villey sur le droit romain ? Les règles de droit se sont multipliées à partir du moment où elles ont été écrites…

L’écrit serait-il favorable au changement ? (On a tellement bonne conscience d’avoir écrit, qu’on peut oublier ce que l'on a écrit et inventer autre chose ? Nous pensons que l'écrit est miraculeusement respecté ?) Un monde de l’oral aurait-il eu une meilleure mémoire ? Non seulement les histoires doivent être apprises par tous, ce qui limite les pertes, mais, pour la même raison, le sens des mots doit se maintenir ? Non évoluer à grande vitesse comme il le fait maintenant - à tel point que l’on peine à comprendre un texte qui a quelques siècles ?

Compléments :
  • VILLEY, Michel, Le droit romain, Que sais-je, 2005.

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