S.Berlusconi aurait-il été plus malin que tout le monde ? Contrairement à nous, il a évité une relance qui l'aurait endetté et forcé à un plan de rigueur, destructeur des services publics. (Article.)
Or, les plans de rigueur sont loin d'avoir fait leurs preuves... Et on commence à se demander si le peuple va longtemps tolérer d’être le dindon de la farce.
L’auteur de l’article reproche à M.Berlusconi de ne pas avoir fait les réformes structurelles libérales dont la crise aurait facilité le passage.
Ça en dit peut-être plus long sur le libéralisme et sur l’esprit des réformes actuelles que sur M.Berlusconi. Elles ne sont pas une solution à la crise, mais la crise est leur excuse ? Elles sont idéologiques, et ultralibérales ?
D’ailleurs M.Berlusconi est depuis toujours la bête noire de tous les libéraux, The Economist en tête. Et s'il y avait derrière cette haine autre chose qu’une réaction de la vertu outragée ?
Compléments :
- Par ailleurs, j’ai constaté que les bons politiques sont des « survivants », ils savent que ce qui compte est de durer (cf. Clinton). Pour cela tous les coups sont permis. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire.
Certes, mais sans doute ne l'a-t-il pas fait exprès - ne rien faire, qui est en effet parfois la meilleure solution en matière de relance économique. Il devait sans doute être une nouvelle fois occupé à organiser une de ses parties fines avec l'argent de son pays...
RépondreSupprimer(Désolé pour le niveau du commentaire, mais son contenu me semble être le reflet de la réalité)
Vaut-il mieux organiser des parties fines et faire fonctionner son pays, par hasard, ou être intègre et mettre le monde à feu et à sang afin d'éliminer "l'axe du mal" ? (D'ailleurs la partie fine coûte moins cher qu'une guerre...)
RépondreSupprimerL'art de la politique efficace est un grand mystère...
Hum... m'avez-vous bien compris ? Ce n'est pas à mon sens une stratégie voulue que de n'avoir rien fait, c'est juste que M. Le Président italien s'occupe d'abord de ses propres intérêts que de ceux de son pays. D'ailleurs un homme politique français a récemment déclaré que la concentration du personnage en question souffrait du peu de sommeil qui résultait de ses nuits agitées... Maintenant libre à vous de croire que Berlusconi s'occupe bien de son pays. Mais les taux de croissance italiens ne sont pas ceux de l'Allemagne, par contre les déficits sont eux bien là. Bonne lecture : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00307021.htm
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