Des jeunes économistes prometteurs analysent la performance des hôpitaux. Ce sont les américains et les anglais qui sont les meilleurs. La France, l’Italie et le Canada devraient les copier.
Comment ces économistes définissent-ils la performance ? Leurs critères :
Gestion opérationnelle. Degré de standardisation des procédures cliniques, et qualité de la formation du personnel à ces procédures.
Gestion des objectifs et de la performance. Comment l’hôpital se donne-t-il et suit-il ses objectifs ? Revue de ces indicateurs ? Quelles sont les conséquences de ne pas atteindre les objectifs ?
Gestion du personnel. Quel est le système de recrutement du personnel ? Est-ce que l’hôpital évalue ses employés et les rémunère par rapport à leur performance ? Existe-t-il un système de promotion qui cherche à conserver et à motiver les employés ?
Mais ce sont des critères culturels ! Pas étonnant qu’ils classent l’Amérique au premier rang ! Qu'est-ce qui les justifie ?
Dans de précédentes études nous avons montré comme les pratiques de gestion sont associées à la productivité et des indicateurs de performance tels que le taux de retour sur capital, la croissance des ventes et le taux de survie de l’entreprise.
Visiblement l’homme n’est pas une préoccupation de l’économiste supérieur. Devons-nous nous précipiter pour imiter l’excellence américaine ?
Compléments :
- Je doute de ce qu'a montré la précédente étude des auteurs de l'article. L'excellence américaine semble plus médiocre que la médiocrité française sur le plan économique. (Mais peut-être que nos économistes nous disent simplement que l'hôpital français gagnerait beaucoup d'argent s'il était américain ?) Et l’espérance de vie américaine est faible pour un pays « développé ». Mais pourquoi donc les économistes se compliquent-ils la vie avec des équations. Pourquoi ne nous disent-ils pas simplement que l’Amérique c’est le bien ? Et que le reste du monde, c’est le mal ?
- Une raison possible du désastre américain : le marché.
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