- ISO 26000 est une méthode lourde et exhaustive, qui ne colle pas au peu de temps dont nous disposons mes interlocuteurs et moi. Du coup, j’ai décidé d’utiliser ISO 26000 pour guider l’amélioration continue du comportement de l’organisation. (Idée 0.) En attendant, il faut franchir, vite, une première étape marquante, qui donne très envie de poursuivre, en montrant où l’on va. Comment faire ?
- Première idée. Décrire son rôle. La question fondamentale de la RSE (développement durable appliqué à l’entreprise) est : quelle est ma responsabilité (par rapport à la société et à la nature) ? Comment dois-je modifier mon comportement pour l’assumer ? Eh bien, notre première responsabilité est de tenir notre rang dans la société !
- Seconde idée. Quelles sont les forces qui transforment le monde ? Quelles sont les impacts qu'elles peuvent avoir sur mes « parties prenantes », sur la nature et la société ? Quelle peut être mon influence sur leur sort ? Dans quel sens pensé-je qu’il est bien, moral, que je l’exerce ? Cette simple question permet d’obtenir un résultat rapide, sans appliquer l’usine à gaz 26000. (Mais c’est l’esprit d’ISO 26000.)
- Troisième idée. Comment dois-je faire évoluer ma « gouvernance », avec les moyens du bord, pour mettre en œuvre les actions envisagées ?
Compléments :
- Remarque. L'esprit de cette démarche s’oppose à celle des deux idéologies qui ont fait notre histoire récente. Le communisme voulait recréer la société. L’idéologie occidentale du progrès donnait la nature à l’homme pour qu’il la façonne. Ici on observe dans quel sens va l’histoire. Puis on cherche à lui faire emprunter l’embranchement qui nous convient le mieux. Pour cela on utilise les outils et techniques apportés par le « progrès ». Il n’aura pas été vain ?
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