Le principe moral du libéralisme, c’est la liberté. L’homme ne dépend pas d’un autre homme, mais il dépend des lois sociales qui sont aussi inéluctables que les lois physiques. Si nous réservons le mot esclavage à la seule dépendance d’un homme par rapport à un autre, alors l’homme délivré de cette dépendance est libre.
Donc, toute l’argumentation du libéral est de dire que rien ne peut aller contre ces lois (le contrat et la concurrence). Or, bien loin d’être naturelles, elles sont sociales, et l’avantagent.
Compléments :
- Texte trouvé dans : AUDIER, Serge, La pensée solidariste, PUF, 2010.
- Voir aussi, pour une version plus large du libéralisme : MANENT, Pierre : Histoire intellectuelle du libéralisme, Hachette Littérature, 1997.
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