Il semblerait que les gouvernements européens commencent à envisager une intégration fiscale renforcée. Ils chercheraient à trouver un mécanisme qui ne leur demande pas de consulter leur peuple. Et à préparer l'opinion au changement.
Le correspondant européen de la BBC trouve la pratique peu démocratique, donc risquée : les peuples ne sont-ils pas déjà insatisfaits de leurs gouvernements ? N'y a-t-il pas des tentations extrêmes ?
Je crois que son point de vue reflète un biais anglo-saxon. L’Anglo-saxon pense que l’État le prive de son oxygène, même. En Europe continentale le mécontentement populaire, vient, au contraire, de gouvernements qui n’on pas suffisamment défendu l’individu contre les forces du marché (cf. la réaction soviétique des pays de l’Est).
Je me demande si une sorte de renforcement de la sociale-démocratie continentale, donc du pouvoir de régulation sociale de l’UE, ou de la zone euro ?, ne serait pas, paradoxalement, quelque chose qui plairait à l’électeur.
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