Il y a peu j’entendais un journaliste de la BBC se demander si ce n’était pas parce que l’Islande avait imposé des quotas de femmes administrateurs d’entreprise (comme la France), qu’elle avait failli sombrer.
En tout cas, ces quotas ne sont plus à l’ordre du jour en Angleterre. Les risques qu’ils présentent, donner la direction de l’économie à des personnels non expérimentés, sont trop élevés. L’Angleterre compte maintenant combattre à sa source la cause du mal, le fait que les femmes n’ont pas les carrières qui conduisent aux conseils d’administration. Il est demandé aux entreprises d’expliquer ce qu’elles font pour alimenter en femmes les bons « tuyaux ».
Deux questions :
- L’imposition de quotas ailleurs qu’à la tête des entreprises suscite-t-il un tel émoi (victorieux par KO au premier round, d’ailleurs) ?
- Nouvel épisode d’une contre-attaque de la doctrine des droits de l’homme, vue comme une idéologie gauchiste perverse, dont l’Angleterre serait l’élément avancé ?
Compléments :
- Une analyse détaillée du point de vue anglais : Quotas are no silver bullet for women on the board.
- Les administrateurs masculins du secteur financier américain n’ont pas mieux évité que les administratrices islandaises sa crise de folie. Quelle que soit leur composition les conseils d’administration sont incapables de contrôler quoi que ce soit ?
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