J’ai longtemps participé à plusieurs associations. Jusqu’à que j’y aperçoive un vice.
Ce type d’organisation repose sur un travail de bénévoles. Des bénévoles recrutés dans une population d’adhérents souvent extrêmement occupés (cf. les « anciens élèves »). N’est-il pas naturel qu’ils cherchent une forme de rémunération ? Cette rémunération n’a-t-elle pas de fortes chances de contredire l’intérêt général ? Mais alors, quid des autres adhérents ? L’association n’est-elle pas condamnée à la désertification ?... D’ailleurs, même si ce n’est pas le cas, le seul fait qu’il puisse y avoir doute peut amener au même résultat.
Alors qu’une affaire, qui affecte l’une des associations que j’ai fréquentées, semble me donner raison, je me demande maintenant s’il n’y a pas une solution à ce conflit d’intérêts.
Écrire une « constitution » qui donne une mission, simple mais efficace, à l’association. Elle ne demande que des moyens limités (permanents), et ramène le bénévolat au travail de « bureau » qui est son rôle ailleurs dans l’économie sociale (c'est-à-dire contrôle de ce qui est fait par des employés salariés, et définition de grandes orientations de temps à autres). Ce serait compatible avec l’emploi de gens très occupés.
Compléments :
- Début de réflexion sur la question.
- Au fond n’est-ce pas le seul moyen de réaliser une économie sociale ? Transformer des adhérents en permanents, comme semble avoir été l’idée de Proudhon, ne peut pas fonctionner : des permanents n'ont rien de commun avec les autres adhérents (cf. les instituteurs de la MAIF ou de la CAMIF).
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