L’Irlande pense que le prêt européen l’asphyxie. Son nouveau premier ministre était venu demander, au dernier sommet de la zone euro, un adoucissement des conditions qui lui sont faites. Il est parti bredouille, contrairement à la Grèce.
Ses électeurs vont certainement accuser une Europe jalouse de la liberté irlandaise. En fait, il semblerait plutôt que le dit premier ministre n’ait qu’à s’en prendre à lui-même : l’Europe ne lui aurait demandé que de faire le bon bruit, il n’aurait su que jouer les matamores. (Un de mes amis appelle cela une « crash stratégie ».)
Conséquence d’une alternance trop rare ? En 80 ans l’opposition irlandaise n’a quasiment jamais régné, pas étonnant qu’elle soit mal préparée. Il reste à espérer qu’elle sera capable d’apprendre…
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