Le Japon est lourdement endetté, le tremblement de terre qu’il vient de connaître pourrait-il l’enfoncer dans un cercle vicieux ? Il semble que non :
- Les pays riches seraient particulièrement résistants aux catastrophes. En fait, celles-ci permettraient surtout de liquider les équipements obsolètes et de les remplacer par de plus productifs : « ils améliorent leurs infrastructures et leurs technologies et retirent leurs investissements des industries anciennes et peu productives ».
- Mais « le plus important effet économique des désastres est de redistribuer les ressources plutôt que de les créer ».
En conclusion, le développement japonais pourrait être plus fort que ce qu’il aurait été sans tremblement de terre, mais ceux qui en profiteront ne seront pas ceux qui occupaient le haut du pavé jusque-là.
Par contre, les pays pauvres, comme Haïti, ne se relèvent pas des désastres.
Compléments :
- Origine de mes citations : Japan and the Economics of Natural Disasters : The New Yorker.
- En outre, beaucoup d’hommes d’affaires anglais semblent espérer que la catastrophe permettra de réinventer le système politique japonais qu’ils jugent dysfonctionnel.
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