Le drame du Mediator suscite un rapport sur les dysfonctionnements de la médecine.
Il semble confirmer qu’il y a un lien entre le coût de notre médecine et le danger qu’elle présente. « il faut en revenir à une médecine humaine, personnalisée, sobre et la moins chère possible ».
Il y aurait une quantité de « molécules inutiles » (1500 !), « 12% des molécules sur le marché français sont potentiellement dangereuses ». « Il faut être extrêmement prudent avec cette masse de médicaments et les risques d’interactions ».
Quant aux mécanismes de contrôle supposés nous protéger, ils sont ridicules et inquiétants. « Ces experts doivent être des experts (…) aujourd’hui, ils sont 3500 ; il en faut 40, mais hyper compétents et responsables de leurs prises de décisions ». Qu’est-ce qui peut bloquer une réforme ? « les pressions de la haute administration, qui a fait son jardin de toutes ces agences sanitaires ».
Question intéressante en effet du pouvoir des laboratoires sur les politiques. Pour un éclairage plus important, le livre les médicamenteurs (qui faisait suite à un reportage sur France 5) décorticte les rouages de l'industrie pharmaceutique. Bien que ce livre soit parti pris, il permet aussi de déceller les causes du cas Médidiator.
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