En économie, du moins, les foules verraient justes quand elles sont faites d’individus isolés (la moyenne des avis est le bon). Dès qu’ils s’influencent, elles divaguent. The foolishness of crowds.
Pour Aristote, la foule est intelligente lorsqu’elle est encadrée par des principes bien pensés. La différence de point de vue s’explique probablement par le fait que l’économie croit que l’homme est essentiellement un électron libre alors qu’Aristote considérait qu’il était un être social. On retrouve le débat sur Gemeinschaft et Gesellschaft, qui a fait longtemps rage en Allemagne.
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