Les cabinets de conseil en stratégie verraient leur marché stagner ou régresser. Pour maintenir leur croissance, ils attaqueraient le bas de gamme. (Ce qui expliquerait une observation que l’on m’a faite récemment : le surprenant intérêt de ces cabinets pour des marchés publics à prix très bas.)
Mais ce serait le modèle économique lui-même qui changerait, et imiterait celui des avocats. Le client en voudrait pour son argent, il exigerait des conseils de qualité. « Le conseil ressemble de moins en moins à un permis d’imprimer de la monnaie et de plus en plus à du travail temporaire ». Le junior « qui se forme chez le client » ce serait fini, place à « moins mais de meilleurs consultants ». Certains cabinets feraient des « packages de consultants indépendants », ou ne fourniraient « qu’un chef de projet ». Les grandes marques survivraient, les cabinets intermédiaires souffriraient.
Advice for consultants
L' article de The Economis s'appuie sur le contexte américain, difficile d'en sortir des conclusions pour le marché français! Les dernières études (syntec management...) confirment le rebond du marché du conseil en stratégie 2010 et indiquent de bonnes perspectives pour 2011.
RépondreSupprimerPierre www.consultor.fr