« L’homme qui baisa une nation » titre The Economist (The man who screwed an entire country). Plus fort que « L’homme qui voulut être roi » ?
Depuis toujours The Economist déteste M.Berlusconi. Quelqu’un d’aussi haï par un journal aussi dogmatiquement ultralibéral peut-il être fondamentalement mauvais ?
D’ailleurs, si M.Berlusconi fait passer ses intérêts avant ceux de la nation, il la tient quand même en une seule pièce, et il a, semble-t-il, un bon ministre des finances. Qu’arriverait-il si sa myriade d’adversaires prenait le dessus ? Un chaos de coups tordus ?
M.Berlusconi n’est pas le mal personnifié, mais le fruit du système politique italien ?
Sous-entendre que Berlusconi serait la moins mauvaise solution pour l'Italie sous prétexte qu'il aurait une "myriade" d'adversaires soit-disant aux coups tordus relève pour moi en quelque sorte du "délit d'intention". Si ce n'était Berlusconi, ce serait un autre vainqueur d'élections, et il y a de très fortes chances pour qu'il soit moins tordu que l'actuel "Président", quasi-dictateur compte tenu de sa maîtrise des media dans son pays. Heureusement le peuple italien commence à se réveiller, pas trop tôt...
RépondreSupprimerLe résultat peut surtout être instable : c'est ce que signifie "myriade" (voir le lien, qui explique pourquoi l'opposition n'arrive pas à s'entendre).
RépondreSupprimerMais pourquoi qualifier d'instable un gouvernement qui n'existe même pas ?? En France aussi il y a une myriade de postulants au poste de Chef de l'Etat. Procès d'intention et vision "africaine" de l'Italie sur le plan politique ?
RépondreSupprimerNon. C'est que les partis d'opposition ne semblent pas capables de s'entendre pour monter une coalition. (cf. l'épisode d'avant Berlusconi.)
RépondreSupprimerD'ailleurs les revers électoraux de Berlusconi ne semblent pas avoir profité à ce qui pourrait constituer une opposition.
Là je suis d'accord, je n'avais sans doute pas bien compris... mais c'est alors me semble-t-il la même chose qu'on reproche aux coalitions en France, avec les alliances socialistes-verts dont on savait qu'ils ne partageaient pas de point de vue commun sur grand chose. Ce qui ne les a pas empêché de gouverner.
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