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mardi 27 septembre 2011

Michel Puech

Michel Puech, un philosophe du développement durable (ou « soutenable ») mène une lutte pour la « micro action ». Il faut faire, avec nos moyens limités, ce que nous pensons bien. (Souvenir de Kant ?)

Ce qui doit s’entendre, surtout, comme une critique de notre « micro inaction » : nous faisons ce que notre morale réprouve, parce que nous disons que notre action solitaire ne peut changer le monde. La micro action c’est adopter un comportement éthique, face à l’hypocrisie de la micro inaction.

Certes, mais la micro action peut être tout aussi dangereuse que la micro inaction. Le pacifiste, qui bloque l’usine d’armement durant une guerre, ou le faucheur d’OGM peuvent faire courir de grands dangers aux valeurs qui leur sont chères. Anarchie. Et la micro action est d'ailleurs vite rattrapée par l’hypocrisie.

Je me demande si la micro action ne doit pas être « responsable » au sens RSE du terme, c'est-à-dire ne prendre comme guide que les lois acceptées par la société, en évitant absolument ce que l’on est le seul à trouver bien. Les lois de la société ne se changent pas par l’action, mais par le dialogue, la « dialectique » ?

Compléments :
  • Cette pensée marque-t-elle l’anti pensée 68 : après le droit à l’irresponsabilité, devoir de responsabilité ?

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