Ils l’ont nettement sous-estimé avant la crise (toutes les dettes de la zone euro avaient le même taux), et, maintenant, il semblerait qu’ils le surestiment tout aussi nettement. À moins qu’ils voient quelque chose que nous ne voyons pas… (The risk of default in the Eurozone: New analysis of fiscal space, CDS spreads, and market pricing of risk | vox)
En fait, je ne crois pas que les marchés soient irrationnels : ils obéissent à des règles. Par exemple, un trader me décrivait les veilles d’explosion de bulle spéculative comme une sorte de jeu de la patate chaude formidablement excitant.
Bien sûr, il y a des moments où les cours font du yoyo alors que leurs fondamentaux sont stables (cf. SHEFRIN, Hersh, Beyond Greed and Fear: Understanding Behavioral Finance and the Psychology of Investing, Harvard Business School Press, 2002). Mais, généralement, ils paraissent plutôt susceptibles au phénomène que Thomas Schelling appelle l’ancrage : la recherche d'un repère commun. (Par exemple, sans rigueur point de salut.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire