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mardi 25 octobre 2011

La sélection du donneur d’aide

Pourquoi est-on si souvent repoussé par celui que l’on veut aider ? Parce qu’il ne lui est pas évident que vous vouliez son bien. Il doit chercher à savoir :
  • Si vos intérêts sont conformes aux siens, afin de vous prendre comme confident : intérêt, personnel ou collectif ; pour qui travaillez-vous… ?
  • Si vous pouvez lui être utile : avez-vous déjà résolu les problèmes qui le préoccupent ?
Et voilà le compliqué : il ne lui est pas possible de vous dire qu’il est en difficulté. Car, si vous n’étiez pas une personne de confiance, vous utiliseriez cet aveu pour lui nuire ! Donc, il doit tenir des propos trompeurs et indirects, quitte à vous égarer...

Techniques utiles ?
  • Règle sociale fondamentale : ne jamais faire perdre la face à votre interlocuteur. Traitez-le comme il demande à être traité. (Y compris s’il se proclame plus compétent que vous.)
  • Démontrez votre compétence de donneur d’aide. À chaque fois qu’il vous dit avoir un problème (bien entendu pas de son fait), cherchez à l’aider à le résoudre. Cela peut se faire en simplifiant au maximum la question, de façon à la ramener dans le domaine du réalisable ; en utilisant au mieux les moyens (notamment relations informelles) dont vous disposez.
  • Votre statut de donneur d’aide est accepté lorsque la tension de l’échange tombe et que votre interlocuteur se met à vous parler de ses difficultés. 

Compléments :
  • GOFFMAN, Erving, Interaction Ritual: Essays on Face to Face Behavior, Pantheon Books Inc, 2003.
  • SCHEIN, Edgar H., Process Consultation Revisited: Building the Helping Relationship, Prentice Hall, 1999.

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