Ils paralysent les aéroports, alors qu’ils sont une poignée (si je comprends bien, il suffit de 400 personnes pour les remplacer). Et ce à Noël et en ayant une visibilité mondiale. Est-ce bon pour notre image de république bananière ?
D’ailleurs, une grève aussi agressive est-elle judicieuse en période de crise ? Souvenir des usines d’armement en grève d’avant guerre, dont parle Marc Bloch dans L’étrange défaite ?
Et si, dans les deux cas, ce comportement apparemment irrationnel était une conséquence de la crise ?
Les psychologues disent que lorsque l'homme est paralysé par l'incertitude, il tend au ritualisme, à s’agripper à ce qu'il juge être le fondement de son identité : l’Allemagne s’accroche à la lettre de ses lois, le religieux devient fondamentaliste, les syndicats font grève, et le blogger écrit ?
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