- Personne ne semble avoir une opinion très scientifique sur le sujet. Ça semble vaguement rassurant, mais c’est incroyablement compliqué.
- Cette complexité est-elle voulue ? On a essayé de faire ce que l’on dit ne pas vouloir faire, sans le dire ?
Compléments :
- Do Eurozone leaders finally ‘get it’? Almost | vox. Qui dit aussi :
C’est une tragédie, qu’en Europe comme au Japon il y a 20 ans, le lobby bancaire ait pris en otage les gouvernements. Lors de la crise des subprimes il a réussi à éviter toute réforme sérieuse, et à cacher ses pertes. Au démarrage de la crise souveraine, il a convaincu les gouvernements de donner de l’argent aux pays défaillants, dans des conditions effroyables, afin d’éviter une faillite. Quand cette stratégie a échoué, comme prévu, il a négocié l’arrangement PSI qui lui a permis de réduire sérieusement ses pertes, sans pour autant fournir aux pays le moyen d’avoir à nouveau accès aux marchés financiers. Il pousse les eurobligations pour protéger une grosse partie de ses actifs au détriment du contribuable. Maintenant, il menace les gouvernements d’une grève du crédit, en expliquant que la diminution de l’effet de levier bancaire va amener une diminution du crédit. Il est temps que les gouvernements disent qu’ils ne sont pas dupes, et conçoivent des plans de nationalisation, si les banques ne sont pas capables de fonctionner comme des banques.
- Germany, France and the euro: Behind the smiles | The Economist
- La Bundesbank serait à bout de souffle : elle ne pourrait plus prêter aux pays en difficulté. Ce qui pourrait forcer les gouvernements européens à aller là où ils ne veulent pas aller... (Eurozone Crisis, Act Two: Has the Bundesbank reached its limit? | vox)
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