Par contre, le plus surprenant est qu’aucune réflexion n’ait été lancée sur un système de contrôle de l’économie par agences de notation vénales :
- L’impact de leur notation n’est pas linéaire, mais crée des ruptures brutales et destructrices.
- On a quelques raisons de penser qu’elles ont plusieurs poids et plusieurs mesures. L’Europe, en particulier, est actuellement considérée comme la lie de l’humanité. À juste titre ? (Voir le début de Charlemagne: How much closer a union? | The Economist) Ou est-elle victime de son incapacité à manipuler les médias ? Et quid du rôle des agences dans la bulle des subprimes ?
- Surtout, elles semblent en permanence inventer de nouvelles règles de jugement. D’ailleurs quels jugements reflètent-elles ? Ceux d’une science quelconque ou les a priori de la culture qui leur fournit leurs employés ?
Compléments :
Si les agences de notation ne sont pas fiables ni justes, pourquoi leurs décisions sont-elles à ce point suivies ? Pourquoi leur donne-t-on, de fait, un pouvoir qu'elles ne mériteraient pas ? Qu'est-ce que cela révèle du comportement des acteurs économiques ? et politiques ?
RépondreSupprimerRésumer une économie (en tout cas la solvabilité d'un Etat) à une simple combinaisons de lettres, cela paraît fou. Surtout au vu de leurs conséquences chiffrées en milliards d'euros d'intérêts supplémentaires. Mais écoutons-nous les recommandations des agences ? Peut-êtres sont-elles bonnes...?