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mardi 7 février 2012

Quand le développement durable "ringardise" des principes indiscutables!

Les assureurs ont un principe : "la remise en état à l'identique" lors d'un sinistre. Le principe est d'éviter un enrichissement après un dommage subi. C'est interdit par l'article L 121 du code des assurances. Ce principe n'est il pas aujourd'hui totalement inadapté à notre société et ses besoins d'évolution?

Ce principe valait pour la seule dimension économique des choses mais le développement durable est passé par là. La société a changé. Pourquoi les assureurs ne pourraient ils pas réfléchir et proposer une remise en état meilleure à coût constant, mais socialement supérieure. N'est ce pas de leur responsabilité sociétale?

Pour cela, il faut se reposer sur des hommes qui ont l'expérience du traitement du sinistre et de la relation entre les parties prenantes à un sinistre, ou un litige: les experts. Paradoxalement, les assureurs semblent faire le choix de l'abandon de l'expert pour des raisons économiques (merci SOLVENCY II). L'expert serait donc en voie de disparition tout simplement parce qu'il n'existe pas d'indicateur autre que son coût pour mesurer son utilité?

Il est à l'image de l'abeille. On reconnaît le bon miel de celles qui sont élevées en ruche, dont on évite la piqûre douloureuse parfois mortelle. On oublie les sauvages qui pollinisent beaucoup d'espèces végétales (plus de 80 % des espèces végétales sauvages et cultivées). Imaginez un monde sans abeille, sans fleur et sans expert!


Abeilles et experts unissez vous ! pour montrer que vous êtes, au quotidien, les champions du développement durable!

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