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vendredi 23 mars 2012

Logique du terroriste

On dit généralement que le terrorisme est une question de caisse de résonance.

L’affaire de Toulouse semble le confirmer. Elle a droit à une publicité exceptionnelle, et, en plus, elle a choisi une période d’élection dont le thème était la division nationale. Moment idéal, car, comme tous les terrorismes, elle veut inviter l’extrémisme adverse à des représailles aveugles, afin de créer une forme de cercle vicieux.

Le meilleur moyen de lutte est probablement le « lien social », c’est-à-dire le renforcement de solidarités qui détournent ceux qui peuvent être tentés par le terrorisme de leurs desseins. Et si, d’ailleurs, le terrorisme était un appel à l’aide ? Lorsque la société devient par trop individualiste, elle réclame le renforcement de ses mécanismes de cohésion ?

Curieusement, à l’époque où la société semblait plus solidaire, dans les années 60, le terroriste était gosse de riche. Peut-être qu’alors on trouvait le lien social étouffant ? La société génère-t-elle naturellement une forme de révolte ? Cette révolte a-t-elle une fonction ou est-elle une pathologie ?

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