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mercredi 7 mars 2012

Nicolas Sarkozy scotché

Campagne présidentielle terne. Rien ne se passe. Nicolas Sarkozy s’agite frénétiquement sans faire bouger les sondages.

Apparemment il a cru qu’il pouvait se contenter de promesses, que cela ferait oublier qu’il avait été président. À moins qu’il ait compris qu’il était meilleur candidat que président, et qu’il ait voulu se ramener à ce qui constitue sa force ? Dans les deux cas sa campagne est un « plaider coupable ».

Je regrette qu’il n’ait pas cherché à nous faire comprendre qu’il avait été un bon président. C'est-à-dire que ses idées étaient justes, et que ses mesures étaient un pas décisif et courageux dans la bonne direction. Peut-être ne nous aurait-il pas convaincus, mais, au moins, le débat électoral aurait évité une gesticulation idéologique insultante pour notre intellect.

Serait-ce là le fond de sa logique : il estime que nous sommes incapables de comprendre ce qu’il a fait ? Que nous sommes des « veaux » ? Est-ce cela qui le plombe dans notre estime ?

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