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samedi 24 mars 2012

Rigueur et crise : un temps pour Keynes ?

Un graphique de Paul Krugman montre que, par les temps qui courent, plus un État dépense plus sa croissance est forte. La rigueur est donc probablement une mauvaise politique. (Voir aussi : l’Irlande et l’Angleterre.)

Je me demande si le raisonnement qui a été tenu pour demander à la BCE d’imprimer des billets ne tient pas ici. La crise se traduit par un comportement irrationnel de l’entreprise qui se replie sur elle-même, ce faisant enfermant l’économie dans un cercle vicieux. Elle a donc besoin d’un mécanisme de « dernier ressort » qui ramène l’économie à un point d’équilibre rationnel, en la stimulant artificiellement.

Compléments :
  • Je me demande aussi si le vice de l’État français n’est pas de faire comme le bonus des banquiers : croître sans fin. Pourquoi ne réduirait-il pas sa taille en période faste ? Deux pistes à explorer : éviter les gestes princiers ; transformer la structure d’armée mexicaine de l’administration en spécialisant ses membres plutôt qu’en en faisant des petits chefs.
  • Lien entre déficit et crise.

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