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vendredi 27 avril 2012

La crise d’adolescence comme engagement (suite)

Je poursuis ma réflexion sur l’adolescence et ses crises. J’en suis arrivé à croire que passer d’adolescent à adulte, c’est dire « je ». C'est-à-dire penser par soi même contrairement, par exemple, au « chanteur engagé », qui a sous-traité son cerveau à une cause qu’il ne comprend pas, ou à beaucoup de bons élèves qui suivent les chemins tracés par d’autres.

Ce je a plusieurs dimensions :
  • D’abord un « engagement », comme l’explique un billet précédent.
  • Mais il ne doit pas être le piège que montre Robert Cialdini (Influence : science and practice), qui consiste, pour être cohérent avec soi même à ne prendre que des décisions conformes à son choix initial. On devient alors manipulable. L’homme doit conserver un esprit critique. L’engagement doit évoluer.
  • Enfin, cet engagement n’est pas asocial, comme on pourrait le craindre. Au contraire. Il définit la contribution unique de l’homme à la société. 

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